- freinage
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• 1892; de freiner♦ Action, manière de freiner (une machine, un mécanisme en mouvement). Distance de freinage. « Tout véhicule automobile doit être pourvu de deux dispositifs de freinage » ( CODE DE LA ROUTE ). Bon, mauvais freinage. Freinage d'une fusée. ⇒ rétropropulsion. — Sport autom. Épreuve de démarrage-freinage.♢ Fig. Retenue, ralentissement. Le freinage des augmentations de salaire.⊗ CONTR. Accélération.freinagen. m.d1./d Action des freins sur un véhicule, une machine. Freinage puissant.d2./d Fig. Ralentissement. Le freinage de l'expansion économique.⇒FREINAGE, subst. masc.Action de freiner; son résultat.— [En parlant d'un véhicule] Un freinage brusque lui fit lever les yeux. L'auto avait dû s'arrêter net, au rond-point, pour laisser défiler une retraite militaire (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 170). Aperçu sur les règles de freinage des trains (BAILLEUL, Not. matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 141).♦ P. ext. [En parlant de la progression de qqn ou de la marche d'un groupe] :• Les autres ont disparu par cette espèce de porte basse. — Alors, faut entrer dans c'boudin? Chacun hésite avant de s'engloutir dans la mince ténèbre souterraine. C'est la somme de ces hésitations et de ces lenteurs qui se répercute dans les tronçons d'arrière de la colonne, en flottements, en engorgements avec parfois des freinages brusques.BARBUSSE, Feu, 1916, p. 336.— Au fig. Ralentissement contrôlé. Ce freinage de l'instinct toutefois doit être fait avec l'intelligence de son développement progressif (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 460). Les raisons économiques du freinage dans une croissance logistique (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 646).REM. Freinée, subst. fém., synon. Le Zeemeeuw virait comme un grand oiseau qui s'incline, chassait un remous sous la freinée du gouvernail (VAN DER MEERSCH, Empreinte dieu, 1936, p. 137).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1905 techn. un moyen de freinage (HATON DE LA GOUPILLÈRE, Exploitation mines, p. 877). Dér. du rad. de freiner; suff. -age; cf. l'a. fr. frenage, 3e tiers XIIIe s. « action de réprimer » fig. « assujettissement » (Neuf Joies de Nostre-Dame, éd. T.-F. Mustanoja, 52, var. ms J : frenaige), ex. isolé. Fréq. abs. littér. :13. Bbg. QUEM. DDL t. 16.
freinage [fʀɛnaʒ] n. m.❖1 Action, manière de freiner (une machine, un mécanisme en mouvement). || Puissance de freinage d'un véhicule. || Freinage insuffisant. || Des traces de freinage sont visibles sur la route. || Bon, mauvais freinage. — Épreuve de démarrage-freinage dans un rallye d'automobiles. — || « Tout véhicule automobile doit être pourvu de deux dispositifs de freinage » (Code de la route).♦ Ski. || Freinage en chasse-neige.2 Système de freins; dispositif de freinage. || Freinage au pied. || Freinage électrique. || Freinage intégral, qui agit sur toutes les roues simultanément. || Freinage à récupération d'énergie (chemin de fer). || Circuit de freinage.B Fig. (suivi de de et subst.). Retenue, ralentissement (en matière économique). || Le freinage de l'expansion économique a surtout atteint les hausses de salaires. || « Le freinage des augmentations de salaires » (le Figaro, 1961).❖CONTR. Accélération.
Encyclopédie Universelle. 2012.